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These boots are made for walkin' - The Montana's Ranch
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20 mai 2009

The great rock'n'roll swindle

Howdy friends !

Cédant à un appel du pied qui ressemble plus à un coup de latte bien placé de la part de mon alter égal, alias Noisy la Mandoline Bruyante, notre Bible du rock, voici un billet où j'évoque une partie non négligeable de ma jeunesse en matière de punk, et en particulier le célèbre groupe The Sex Pistols qui ont fait et font encore parler d'eux. Ce billet ne s'adresse pas exclusivement aux amateurs de rock et de punk mais bien à tous où vous pourrez juger des analogies avec le présent en matière de showbiz.

Nous sommes en 1969, alors que le mouvement hippie bat son plein Peace & Love, et crée autour de San Francisco un véritable bastion de liberté, comme un pied de nez à la stressante Big Apple, NYC. Le punk nait alors d'une exaspération de ne pouvoir sortir des suburbs crados, malgré le semblant de douceurs apportées par les substances censées procurer rêve et créativité, mais dont la descente donne un visage plus hideux à la réalité. Ainsi le coup d'envoi est lancé par des artistes provenant essentiellement de Detroit comme Iggy Pop & the Stooges, Alice Cooper, MC5 ou Amboy Dukes où on leur colle facilement l'étiquette de hard-rock alors qu'ils sont purement dérivés du pop rock'n'roll. NYC n'est pas en reste avec l'émergence d'autres groupes comme Blue Oyster Cult ou Dictators où là, la tendance est nettement plus "metal". Pendant ce temps, chez le cousin britton, la scène post-Beatles, Rolling Stones et Who, se cherche encore alors que commencent à émerger des groupes très rock'n'roll qu'on étiquettera de "pub-rock" puisque c'est dans ces lieux de beuveries qu'ils font leurs premières armes.

Bref, le punk avance avec une canne blanche et son nom n'est encore que timidement prononcé. Il faudra attendre le monumental fiasco de l'album "Raw Power" d'Iggy Pop & the Stooges en 1973, produit et bâclé par David Bowie (remasterisé depuis), pour que le punk sorte enfin de sa cachette. Et quand je dis fiasco, je ne parle pas en terme commercial (quoique à l'époque) mais bien au niveau de sa production. A contrario, il fera l'effet d'une bombe atomique pour cette jeunesse frustrée en mal de sensations réellement fortes qui se reconnait enfin dans les paroles et la musique de ce disque où les zicos ne sont pas d'un niveau de conservatoire mais démontrent qu'elle est la portée de tous ("Search & Destroy") :

I'm a street walkin' cheetah with a heart full of napalm,
I'm a runaway son of the nuclear A-bomb,
I am the worldest forgotten boy,
The one who searches and destroys

Raw_Power

NYC tient enfin sa revanche. Nous sommes fin 1973, Iggy Pop sombre dans la dépendance, et sans lui, plus de Stooges. Face à ce terrible vide immédiat, les gamins du Queens, du Bronx et de Brooklyn s'identifient à cette énergie brute et prennent la relève. Par là même, cette même frustration commence à poindre dans la vieille Europe. Mais revenons deux années avant à NYC avec les NY Dolls qui émergent en pleine période glam-rock avec des influences rock'n'roll et rythm'n'blues dont la musique et les prestations scéniques, même si elles ne sont pas celles d'Iggy Pop, en tirent la même énergie. L'influence du Pop Art avec son célèbre mentor Andy Warhol joue, dans le même temps, un rôle majeur. Il faut dépoussiérer cette Amérique qui s'encroûte dans la créativité d'artifice. Début 1974, les NY Dolls se donnent à Paris au Bataclan (j'y étais, l'un des meilleurs concerts de ma vie) alors que leur maison de disques décide l'arrêt de leur production. Ils finissent leur tournée clopin-clopant via l'Angleterre en faisant la connaissance d'un styliste tendance Glam qui propose de les manager, un certain Malcolm McLaren, vendeur de fringues sur King's Road à Londres. Si je parle de ce personnage, c'est qu'il va jouer un rôle TRES important pour la compréhension de ce billet quand j'aborderai son sujet crucial.

new_york_dolls

Là encore, pour les NY Dolls, c'est la fin mais pas pour Big Apple où les clubs rock comme le Max's Kansas City, le CBGB's ou le Rat voient se produire sur leur scène, la génération punk qui sort enfin de sa réserve à très grands bruits entre 1974 et 1977. Des vestiges des NY Dolls en la personne de Johnny Thunders, son ancien guitariste et le chanteur Richard Hell fondent les Heartbreakers, les terribles Ramones bousculent tout sur leur passage malgré leur rock minimaliste mais d'une énergie foudroyante, l'écorché vif Steve Bator et ses Dead Boys mettent le feu partout où ils passent. Le PUNK est enfin né et il vient donc bien des US et de nulle part ailleurs !!!

Le mouvement fait immédiatement boule de neige en Europe avec des groupes qui quittent les pubs de Londres pour des boîtes rock comme le Marquee. En France, nous ne sommes pas en reste avec des groupes comme Warm Gun, Stinky Toys, Guilty Razors, Metal Urbain, et SURTOUT Asphalt Jungle, le groupe de Patrick Eudeline, l'un des meilleurs sinon le meilleur journaliste rock français de tous les temps. Parmi mes "cousins brittons" préférés, les légendaires Clash, les Damned, Dr Feelgood beaucoup plus rock'n'roll, mais aussi Eddie & the Hot Rods, X-Ray Spex et bien d'autres. Je sais, vous les attendez tous, j'y viens, j'y viens puisqu'ils sont au centre de ce billet.

Reparlons donc du BoBo (BOurgeois BOhème) Malcolm McLaren qui, après le fiasco du management des NY Dolls, sent le vent venir et le filon à exploiter qui devrait LUI permettre d'enfin "briller" dans la société british. Avec sa compagne, également styliste, Vivien (ou Vivienne) Westwood, ils décident de s'accaparer le mouvement punk en créant une ligne de vêtements directement inspirée de l'usage de l'épingle à nourrice initié par Richard Hell aux US, les patches marxistes ou nazis (même chose pour moi) et l'esprit bondage (sado-maso). Précision majeure : Le style tartan, la crête iroquois et les pompes Doc Martens sont des purs produits de l'after-punk (fringues de trouduc, je persiste et signe). Seulement voila, il faut bien trouver des mannequins pour présenter cette ligne de vêtements, et leur petite et pulpeuse employée, Debbie Juvenile, outrageusement fardée et fringuée comme une provocante passionnaria du IIIème reich ne suffit pas à la lancer.

sex_westwood

Il faut, non pas que des filles seulement pour véhiculer cette MODE, et j'insiste lourdement sur ce mot MODE, mais un véritable conglomérat unisexe garçons et filles avec un groupe phare pour accompagner tout ça, un groupe dont le nom sera directement ISSU de la boutique de fringues de McLaren et Westwood, nommée SEX. Mclaren va ainsi rassembler quatre zicos paumés au fort accent cockney, issus du quartier pauvre et zonard de Shepherd's Bush, et créer ce groupe qu'il nomme SEX PISTOLS (ici le site officiel).

sexpistols
Glen Matlock, Johnny Rotten, Steve Jones et Paul Cook

Oui mais il faut un public de fans pour ce groupe à peine fondé, et ainsi McLaren et Westwood vont le créer autour d'eux pour les accompagner à chacun de leurs concerts. Ce "public" créé de toutes pièces, tout comme les Sex Pistols, sera baptisé Bromley Contingent. Bromley est le lieu de naissance de David Bowie, le chantre du Glam justement sans qui McLaren n'aurait jamais existé. Chose pour laquelle il ne faut pas s'étonner, c'est que le casting trié sur le volet du Bromley Contingent aura également son heure de gloire avec des artistes directement issus du lot comme le chanteur Billy Idol, le photographe Bob Gruen, le modèle Sue Catwoman, la chanteuse Siouxie Sioux (& the Banshees) et plus tard, le pire junky et paumé de la bande, un certain Sid Vicious, un loubard junky ultra-violent à qui l'on attribue l'invention de la danse pogo, voisin de quartier de Johnny Lydon alias Johnny Rotten, chanteur des Pistols.

bromley_contingent
Une petite partie du Bromley Contingent

Bref, McLaren et Westwood ont créé UNE MODE punk (normalement un punk digne de ce nom ne porte aucun uniforme et n'accepte aucune mode que la sienne propre) à tel point que les ventes explosent littéralement dans leur boutique devenue un nouveau lieu d'attraction à Londres et les magasins émules prennent le pas un à un sur King's Road pour faire concurrence à SEX. Bien, la boutique a un groupe et un public, encore faut-il que le groupe, fringué par ses soins, joue et fasse tellement de bruit que ça dépassera ainsi les frontières et permettra au couple McLaren-Westwood d'assurer leur futur. Eh bien justement, parlons-en du futur ! La grande escroquerie du rock'n'roll entre à ce moment en action, et ce couple de stylistes sait TRES bien ce qu'il fait.

mclaren
Malcolm McLaren

Cela commence par des petits concerts au Marquee où le Bromley Contingent interprète à merveille son rôle de supporteur de ce groupe qui sait à peine jouer, en affichant à qui mieux mieux, et autant que possible, voire systématiquement sur la scène, Debbie Juvenile, la fameuse mannequin de la boutique SEX qui n'hésite pas à déchirer sa chemise de "chienne de Buchenwald" au brassard à croix gammée pour montrer ses seins opulents aux photographes de presse, afin de démontrer que SEX et PUNK sont les deux "mamelles" du rock d'aujourd'hui et qu'il faudra désormais en tenir compte. Les Sex Pistols ont peu de titres à leur actif en dehors du fameux "Anarchy in the UK" qui sort peu après en 1er single. Remarquons au passage que la chanson contient "I wanna destroy", claire référence au "Search & Destroy" des Stooges, premier leitmotiv punk, mais également bonne pub pour les T-Shirts de la boutique.

vivien_westwood

Les concerts se succèdent dans des petits clubs et l'attitude du groupe interloque tant la presse qu'elle en fait un phénomène en l'étiquetant comme groupe "initiateur du punk" (deux secondes je tousse et je reviens). McLaren constate que la sauce prend et multiplie les provocs. C'est durant la promo de ce premier single où ils sont invités avec quelques membres du Bromley Contingent pour un show TV, qu'ils créeront un tel merdier que l'animateur vedette, Bill Grundy, rendra l'antenne en un rien de temps, lui qui a pourtant connu d'autres provocs, notamment avec l'éternel et regretté Keith Moon (The Who) qui n'arrêtait pas ses pitreries durant les interviews. Voici l'objet du scandale (pauvres britishes, et encore, je trouve que les Pistols ont été gentillets sur ce coup-là) :

La machine est donc en marche et bien huilée mais on voit plus les Pistols dans les médias que sur scène. En France, ils ne donneront qu'un minable concert sur invitations en septembre 76 au Châlet du Lac, une boîte de minets du Bois de Vincennes où n'étaient conviés que la presse et le gotha branché rock français. Oui mais ce fut une curiosité qui n'a échappé qu'à peu de monde et surtout pas aux pionniers punks (dont j'étais) qui ont "un peu" forcé le service d'ordre pour voir ... ça. Ah bon, c'est ça les Sex Pistols ? Allez, on rentre chez soi et on va s'écouter ce bon vieux "Raw Power" d'Iggy Pop & the Stooges qui n'a jamais pris une ride et a plus de jus, en attendant la suite.

Pourtant, "Anarchy in the UK" se vend très bien, et même tellement bien que Glen Matlock, le bassiste du groupe s'offre une voiture de sport avec les royalties et frime dans Londres au volant de sa caisse, ce qui ne donne pas une bonne image du punk qu'il "serait" (et pour cause, l'a-t-il été au moins une fois ?). Out Matlock, McLaren intègre le minable Sid Vicious, qui ne sait pas du tout jouer de la basse, au groupe à qui il fait enregistrer son second single intitulé "God save the queen" où la reine Elizabeth II est traitée de connasse (dans les interviews), de facho, et responsable de rendre les gens cons (même si ça n'est pas totalement faux). C'est dans ce même titre qu'il arrive à placer le fameux slogan qui deviendra l'autre leitmotiv mondial punk, "No future". La machine est lancée et plus rien ne peut l'arrêter. La provoc ira jusqu'à organiser un concert très bruyant sur une péniche sur la Tamise, sous les fenêtres du Parlement durant le Jubilee de la Reine en 77.

sexpistols_god_save

L'album tant attendu sort enfin quelques mois après, mais ce sera le SEUL, du moins dans cette formation là, le légendaire "Never mind the bollocks, here's the Sex Pistols" (traduction "on s'en bat les couilles, voici les Sex Pistols").

never_mind_the_bollocks

En effet, ce sera le seul album dans cette formation précise car Johnny Lydon en a plein le dos d'être la marionnette de McLaren, marre de cette manipulation showbiz dont il est l'objet, marre qu'on lui dise quoi créer et quels mots utiliser, marre de sentir que ça va déraper encore plus et qu'il finira comme un produit jetable au bout du parcours. Johnny est un véritable anarchiste pur jus, un punk authentique, il n'aime pas l'establishment, il n'aime pas les gens, ses regards de haine à la fin de ses chansons parlent pour lui et il le fait même savoir de vive voix avec sa chanson "Problems" :

Too many problems
Oh why am I here ?
I don't need to be me
cos' you're all too clear
Well I can see
There's something wrong with you
But what do you expect me to do ?
At least I gotta know what I wanna be
Don't come to me if you need pitty
Are you lonely, you got no one,
You get your body in suspension, that's
Problem, problem,
Problem, the problem is you


Si la chanson est incomplète, cliquez ICI

Il quitte les Sex Pistols pour fonder PIL (Public Image Limited) et il fait très bien. Les autres membres du groupe auraient dû lâcher McLaren qui mettait un point final à sa fameuse escroquerie qui fait l'objet de ce billet. Ce dernier veut poursuivre la provoc mais elle commence à friser le ridicule où il impose Sid Vicious comme chanteur du groupe et lui fait interpréter "My way" qu'il dégueule littéralement plutôt que la chanter. La provoc devenant de plus en plus nase, il fera enregistrer un autre single avec Ronald Biggs, un bandit expatrié au Brésil, l'un des participants au Casse du siècle en UK en 1963. L'aventure des Pistols se termine avec un lamentable album regroupant toutes les dernières provocations et tartufferies de McLaren sous le titre de "The great rock'n'roll swindle" en 79 alors que le mouvement est mort de sa belle mort, fin 78, et que tout ce qui suivra dans le style ne sera plus que du showbiz, AMHA. Les punks authentiques eux-mêmes ne plongent pas dans cette niaiserie, l'album sera un fiasco retentissant. Le reste de l'histoire des Sex Pistols n'est pas du tout intéressante mais vous pouvez lire tout l'historique du groupe made in Wiki.

great_rocknroll_swindle

Epilogue : En quoi l'aventure des Sex Pistols aura été une escroquerie ? Si le groupe a eu le mérite d'exister GRACE à sa musique qui restera dans l'Histoire, sa création au moment opportun aura permis à un styliste et sa compagne de se faire un nom dans le monde très fermé de la MODE et de la haute couture au détriment du mouvement punk lui-même qu'ils ont exploité jusqu'à la moëlle, jusqu'à tenter de le ridiculiser. Je sais, certains me diront que j'ai tort et qu'ils ont été des acteurs clés de ce mouvement. Alors voici mon argument contradictoire. Quand on a clamé à la planète entière "No future", quand on clamé qu'Elizabeth II est une connasse et qu'on sait désormais que cette dernière a anobli Vivien Westwood en 2006 en la faisant Dame de l'Ordre de l'Empire Britannique, une lady quoi, on peut se poser la question du bien fondé des attentes de ce couple de stylistes, marchands de fringues, qui ont un "Future" bien assuré désormais.

malcolmmclaren viviennewestwood

Après tout, un certain Azoulay et son pote Berda, marchands de fringues et de sandwiches à l'origine, ont bien fondé AB Prod, usine incontournable du showbiz français qui, eux aussi, ont pondu, entre autres, un bon paquet de boys bands, même si ceux-ci ne resteront pas dans l'histoire. Mais est-ce bien le but ?

Fric

ROCK'N'ROLL IS HERE TO STAY !


Si la chanson est incomplète, cliquez ICI

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Commentaires
M
@Eve : Merci d'avoir corrigé, preuve s'il en est, que ma culture variétoche, ben c'est pas ça ;)))
E
Les 2be3 se sont séparés et on ne m'a rien dit ?!!!
M
@Coach : Tiens, toi qui parlais du mythe du Père Noel à ne pas briser, hier soir, un concert des Pistols a été diffusé sur Virgin TV, et je ne parle pas d'un concert de la grande époque mais d'aujourd'hui. Je te "rassure", ils ont brisé ce mythe eux-mêmes tant c'était pathétique surtout avec ce public qui pogotait A TOUT PRIX dans une salle tellement comble qu'il n'y avait même plus la place pour une mouche. Et puis, c'est drôle revoir Glen Matlock à basse ... avec trente ans de plus. On ne devrait pas toucher aux légendes mortes de leur belle mort.<br /> <br /> @Eve : Pour faire suite à mon comm au Coach, comme quoi les boys bands ne devraient pas désespérer d'exister. Vivement le retour de 2BFree !!!<br /> :)=)<br /> <br /> @Sof : Oui, mais ça n'est pas un concert vu volontairement, donc tu es pardonnée ... quoique<br /> :)=)<br /> <br /> @D.U. : A mon boulot, ma bécane refuse de DL le lien vidéo que tu envoies. Je verrai ça at home.<br /> <br /> @Ariana : Là encore deux légendes que tu as pu voir en concert, c'est du lourd ! Dommage que le père John Bonham ne soit plus de ce monde car Led Zep sans lui, ben c'est plus Led Zep tant ce gars avait une frappe unique. Un peu comme les Who après Keith Moon. Je sais que son fils a pris la relève au sein du groupe. Arf, ce serait trop sympa qu'après la mort du dernier Beatles, leurs fils (voire petits-fils) remontent le groupe, serait-ce une prophétie ?<br /> <br /> @Legio : Aaah, Eddie Constantine. Bien sûr que je me souviens de ce brave monsieur qui avait un charme fou malgré sa tronche de gangster. Il fait partie de ces MESSIEURS dont la carrière a débuté, non pas grâce à la machine show-biz mais bien grâce à des gens qui savaient mesurer le talent à sa juste valeur puisqu'il a été découvert et lancé par l'immortelle Edith Piaf.<br /> <br /> @Noisy : Il est clair qu'à notre époque, il était impossible de ne pas connaître Eddie Constantine, le Bogart "français", même s'il était américain pur jus. Malgré son petit accent, il maniait le français à la perfection.
M
Non seulement je connais Eddie Constantine en tant que chanteur, mais en plus j'ai habité la ville du même nom, et la chanson "Constantine" de Something corporate, j'adore!
L
Moi mon chanteur us préféré la plupart d'entre vous ne l'a jamais entendu chantér et ignore même son existance,c'est Eddie Constantine oui celui qui faisait lemmy Caution au cinéma.Ha ben oui on n'a pas le même age, mais non je m'insurge il n'y avait plus de dinosaures et les disques on ne les gravait pas avec un silex....
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