Pour vous faire patienter
Howdy les amis !
Vous vous étonnez de mon silence assourdissant (tiens, un oxymoron) actuellement après mon dernier billet intitulé "This is the end" qui relatait la fin de notre périple aux US l'été dernier et non mon désintérêt de vous ... intéresser. Ne vous inquiétez pas, je suis loin d'être tari en matière de sujets passionnants mais mon emploi du temps actuel ne me laisse guère de temps pour la rédaction (sauf pour dire des conneries dans vos blogs respectifs), entre mon regain d'activité pro (il était temps) et l'approche de notre périple au Québec en fin de semaine prochaine.
Nous sommes le 1er avril, jour traditionnel du poisson du même nom où nous faisons des blagues et autres canulars bien gras. Là, en ce qui me concerne, la rivière à poissons est un peu à sec car pas eu le temps de remplir l'aquarium, au vu et au su de ce que j'ai énoncé au paragraphe précédent. En revanche, pour que vous ne mourrassiez pas idiots et tâchassiez (répétez ce dernier à toute vitesse pour faire marrer vos potes) de profiter des quelques rayons de soleil que Mère Nature nous prodigue en ce nouveau jour, je ne vous invite pas à la baignade car il fait encore frisquet, et si en avril, on ne se découvre pas d'un fil (vous vous baignez tout habillé vous ?), voici l'histoire passionnante et wikipédiesque des origines du poisson d'avril ICI.
Et puis, comme nous sommes en plein dans le poisson, pour vous faire patienter et commenter à tout va en attendant un prochain billet digne de ce nom, voici "Le poisson FA" de mon Boby Lapointe, en paroles et musique :
Le poisson fa
Il était une fois
Un poisson fa.
Il aurait pu être poisson-scie,
Ou raie,
Ou sole,
Ou tout simplement poisson d'eau,
Ou même un poisson un peu là,
Non, non, il était poisson fa :
Un poisson fa,
Voilà.
Il n'avait même pas de dièse,
Et d'ailleurs s'en trouvait fort aise;
C'est un truc, disait-il,
A laisser à l'écart,
Après, pour l'enlever,
Il vous faut un bécarre,
Et un bécarre,
C'est une chaise
Qui a un air penché et pas de pieds derrière
Alors, très peu pour moi,
Autant m'asseoir par terre,
Non, non, non, non, non, non, non,
Pas de dièse.
Quoi vous avez le front de trouver cela beau,
Un dièse qui vous suit partout comme un cabot ?
Comme il disait ces mots, passait sur le trottoir
Un cabot très truité, qu'il avait vu trop tard,
Et qui avait ouï la fin de la harangue
Ut ! dit Fa in petto,
J'ai mal tenu ma langue
Ça pourrait me coûter poisson !
C'est comme ça qu'on dit en langage poisson,
On ne dit jamais : cher, on dit toujours : "poisson"
"Je crois bien que j'ai mis la queue dans la saucière"
Encore une expression de ce langage-là
Qu'on emploie au lieu de : "mis les pieds dans le plat"
Mais le cabot hautain, passait sans sourciller.
Cependant, quand il fut passé plus qu'à moitié,
D'un grand coup de sa queue,
Il te souffle ta Fa-a-a-
Et Fa, assez froissé, parti cahin, cahin, caha
ll s'en allait soigner son dépit de poisson
Au débit de boisson.
Il était une fois
Un poisson FA.